Brèves d’actus internationales du 1^er février 2022

Quelques actualités du monde, en bref :

• L’Organisation mondiale de la santé est préoccupée par les tonnes de déchets médicaux liés au COVID-19 produits dans les établissements de santé et dénonce le « besoin urgent d’améliorer les systèmes de gestion des déchets ».
• La Cour constitutionnelle fédérale d’Allemagne a rejeté les plaintes selon lesquelles les Länder n’avaient pas de lois suffisantes pour protéger l’environnement. Elles affirmaient qu’il n’existait pas de budget carbone au niveau régional pour mesurer une infraction et estimait que l’administration fédérale était censée déterminer les objectifs que les Länder devaient ensuite respecter.
• Une Haute Cour du Japon considère que les dernières élections générales à la Chambre des représentants se sont déroulées dans un État inconstitutionnel. Le poids de chaque électeur n’était pas équitablement réparti entre les circonscriptions.
• Le ministre japonais de la Santé a déclaré avoir conclu un accord avec Pfizer pour acheter des doses de Paxlovid pour 2 millions de personnes d’ici la fin de cette année. Le Japon vise à approuver le médicament antiviral oral pour traiter le COVID-19 d’ici la mi-février.
• Plus de 5 000 startups ont été créées à New Delhi entre avril 2019 et décembre 2021, selon le ministère indien du Commerce et de l’Industrie. C’est désormais plus qu’à Bangalore qui était autrefois considérée comme la capitale des startups de l’Inde. Il existe plus de 61 400 entreprises officiellement reconnues comme startups dans le pays, et 44 sont devenues des licornes en 2021.
• Une étude commandée par Rio Tinto fait état d’un sexisme et d’intimidation systémiques au sein de l’entreprise. Près de la moitié des 10 300 personnes interrogées ont déclaré avoir été victimes de harcèlement et plus d’une femme sur quatre a été victime de harcèlement sexuel au travail. Vingt et une femmes ont signalé un viol ou une tentative de viol ou d’agression sexuelle.
• Amnesty International a accusé Israël d’apartheid avec un système qui « considère et traite les Palestiniens comme un groupe racial inférieur non juif », un an après que Human Rights Watch ait lancé des accusations similaires. « Ce sont précisément les éléments à partir desquels est construit l’antisémitisme moderne », a déclaré le ministère israélien des Affaires étrangères dans un communiqué.