Société

Les mascottes de la préfecture de Nagasaki demandées à être changées pour l’égalité des sexes

Les deux mascottes de la préfecture de Nagasaki, Ganba-kun et Ramba-chan, seraient une preuve de discrimination puisque le capitaine est un garçon et la vice-capitaine une fille.

Mascottes de la préfecture de Nagasaki : Ganba-kun (à gauche) et Ramba-chan (à droite)
Mascottes de la préfecture de Nagasaki : Ganba-kun (à gauche) et Ramba-chan (à droite)

Le 4 février, plusieurs associations pour le droit des femmes ont remis à la préfecture de Nagasaki une demande pour changer de mascotte.

Comme l’organisation promeut une société égale entre hommes et femmes, les deux mascottes de la préfecture, Ganba-kun et Ramba-chan, seraient une marque de discrimination envers les femmes.

Ganba-kun et Ramba-chan sont deux canards mandarins qui représentent la préfecture de Nagasaki lors d’événements publics.

Ils sont apparus pour la première fois lors du Festival national des sports du Japon, également connu sous le nom de Kokutai, qui s’est tenu à Nagasaki en 2014 pour la deuxième fois de son histoire. Le Kokutai est le principal événement sportif annuel au Japon où les préfectures du pays s’affrontent. Chaque tournoi a généralement sa propre mascotte.

Ganba-kun était le capitaine et Ramba-chan la vice-capitaine de l’événement.

Les Yuru-chara, terme japonais désignant les mascottes à usage promotionnel, sont nombreux et très populaires au Japon. Un événement qui désigne le Yuru-chara le plus populaire selon un vote du public a plus de mille concurrents chaque année.

Ces mascottes peuvent aussi devenir un véritable business avec des revenus de merchandising et de produits dérivés.

Depuis 2014, Ganba-kun et Ramba-chan sont utilisés pour des événements de relations publiques représentant la préfecture de Nagasaki.

Mais le capitaine Ganba-kun, qui porte des vêtements bleus, est un homme. En revanche, la vice-capitaine Ramba-chan porte du rose et est une femme. Pour les associations, il s’agit d’une discrimination genrée, car le genre et le poste que les mascottes occupent sont tous les deux figés.

Les associations ont donc demandé à la préfecture de Nagasaki de supprimer les deux mascottes et de réfléchir à de nouveaux personnages.

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