La calligraphie arabe, la rumba ou la chasse aux truffes sont quelques-uns des éléments inscrits sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO en 2021.

Cette année, 39 éléments ont été inscrits sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO. Quatre autres figurent sur la liste des éléments nécessitant une sauvegarde urgente.
La liste nécessitant une sauvegarde urgente totalise 71 éléments du patrimoine vivant dont la viabilité est menacée et mobilise « l’aide internationale pour renforcer la transmission de ces pratiques culturelles ».
Les quatre nouveaux éléments à sauvegarder d’urgence sont le Tais, un textile traditionnel du Timor-Leste, le M’Bolon, un instrument de percussion traditionnel du Mali et deux types de canoës sculptés en bois utilisés en Estonie et dans les États fédérés de Micronésie.
Le Comité a inscrit pour la première fois des éléments du patrimoine culturel immatériel dans 9 pays : Congo, Danemark, Haïti, Islande, République fédérée de Micronésie, Monténégro, République démocratique du Congo, Seychelles et Timor-Leste. La liste compte désormais 630 éléments provenant de 140 pays.
Le Thiéboudiène et le Joumou au patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Les nouvelles entrées vont de la fauconnerie à la calligraphie arabe, en passant par la chasse et la récolte des truffes en Italie.
La rumba au Congo, le xòe au Vietnam, la nora en Thaïlande, la moutya aux Seychelles sont autant de danses qui font désormais partie du patrimoine culturel.
L’expression artistique des Inuits au Groenland pour le Danemark, le pasillo en Équateur, les spectacles équestres du Maroc lors d’une tbourida, la musique dutar du Turkménistan, les chants falak et la musique folklorique du Tadjikistan ou les récits épiques de l’Ouzbékistan avec les spectacles de bakhshi sont quelques-uns des nouveaux patrimoines vivants liés à l’art qu’il faut préserver.
Dans le domaine culinaire, le thiéboudiène, ou ceebu jën, le plat national sénégalais, et le Joumou, une soupe de potiron haïtienne préparée lors des fêtes, font également partie de la liste qui vise à renforcer la visibilité des traditions et du savoir-faire des communautés.
Le Comité a examiné 62 dossiers et a donc approuvé 69% d’entre eux. Le processus de sauvegarde relève ensuite de la responsabilité des Etats qui doivent informer la Convention des mesures prises ou des progrès réalisés pour sauvegarder les éléments inscrits.
Le Comité a également alloué 172 000 dollars à un projet de sauvegarde en Mongolie, 116 000 dollars à Djibouti, et 266 000 dollars au Timor-Leste.







