Au Chili, plusieurs ordinateurs portables ont été volés dans le bâtiment du ministère des finances. Considéré comme un « vol ordinaire », des événements de la sorte se sont pourtant répétés au cours des derniers mois.
Sept ordinateurs portables ont été volés mardi au ministère des finances (IRS) du Chili sans laisser de traces.
Le vol a eu lieu lors d’une réunion entre des fonctionnaires du ministère et la fondation Chapter Zero, qui organise des réunions avec des membres du secteur privé pour s’adapter au changement climatique.
Selon le journal Tercera, les membres ont quitté la salle de réunion située au 12e étage du bâtiment du ministère vers 11 heures pour prendre des photos. À leur retour, les ordinateurs portables qu’ils avaient laissés dans la salle ont été volés par une personne qui s’était introduite dans le bâtiment.
L’un des ordinateurs portables appartenait au ministère pour la salle, un autre à un fonctionnaire de l’IRS, qui contenait des informations du ministère, et un troisième ordinateur portable était utilisé pour un usage public par le département de la gestion du budget, et contenait également des informations du ministère.
Trois ordinateurs furent aussi volés à la fondation, ainsi qu’un portefeuille. Un autre ordinateur a été volé au ministère mais ne contenait que des informations privées.
Une enquête est en cours avec la collecte des images de vidéosurveillance.
Mais pour le ministre de l’intérieur, Manuel Monsalve, il ne s’agit pour le moment que d’un « vol ordinaire » car ce ne sont que sept ordinateurs portables, dont quatre appartenaient à des particuliers. Il justifiait la visibilité de cette affaire par sa « particularité », à savoir qu’elle s’est déroulée dans un bâtiment ministériel.
Pourtant, il s’agit au minimum du troisième cas de vol dans des bâtiments gouvernementaux au cours des derniers mois.
Ce vol d’ordinateurs portables ressemble à une situation similaire survenu en juillet dernier au ministère du développement social.
Il s’agissait de 23 ordinateurs portables volés, grâce à un canular téléphonique dans lequel les gardiens du ministère avaient été appelés et convaincus qu’ils parlaient au ministre du développement social de l’époque, Giorgio Jackson, demandant que tous les ordinateurs portables du bâtiment soient rassemblés en raison d’une situation d’urgence. Quelques heures plus tard, trois hommes vêtus de combinaisons blanches sont venus chercher le colis contenant tous les ordinateurs portables.
La grand-mère de l’escroc, qui vit en prison, a reçu les ordinateurs fut alors assignée à résidence. Les ordinateurs portables ont été retrouvés quelques heures plus tard dans un caddie de supermarché.
Le 25 juillet, cinq jours plus tard, un autre vol a eu lieu au sous-secrétariat du patrimoine culturel, où deux ordinateurs portables ont été dérobés.
Depuis lors, des événements similaires ont eu lieu à la Corporation d’assistance judiciaire (CAJ), au Service de la meilleure enfance, au ministère des transports et dans d’autres départements publics, selon El Pais.
Mais pas au point pour les autorités de considérer qu’il existe des failles dans la sécurité des bâtiments publics.
