Ce bulletin d’actualités internationales couvre les amendements portugais visant à dépenser de l’argent plus rapidement, les enquêtes suédoises sur les adoptions, une équipe vénézuélienne de surveillance des médias sociaux pendant les élections et un changement de nom de marque en Malaisie.
Le Portugal veut dépenser les fonds européens plus rapidement
Le Portugal a adopté une loi pour accélérer l’utilisation des subventions de l’Union européenne. Mais après plus d’un an d’examen des amendements, la Cour des comptes reste préoccupée par les risques de corruption alors que le Portugal devrait recevoir encore plus de fonds.
La Suède ouvre une enquête sur des activités illégales d’adoption internationale
Le gouvernement suédois a ouvert des enquêtes sur ses activités en matière d’adoption internationale au cours des soixante dernières années. Des centaines d’enfants auraient été illégalement retirés à leurs familles au Chili pendant la dictature entre les années 70 et 90.
Une marque de whisky malaisienne pourrait changer de nom après avoir « touché la sensibilité des musulmans »
Une marque de whisky malaisienne a accepté d’envisager de changer de nom après une controverse en ligne et une réunion avec le gouvernement. Le nom de marque Timah a perturbé certains musulmans. Le président du parti politique islamique de Malaisie a expliqué que « Timah » est proche de Fatimah al-Zahra, la fille du prophète de l’Islam Mahomet, ce qui peut « subtilement être considéré comme touchant la sensibilité des musulmans ». La bouteille représentait également un homme qui, selon certains critiques, portait une calotte musulmane. La société Winepack a expliqué que le nom faisait référence à la boîte métallique de l’ère minière en étain et que l’homme sur la bouteille était « l’un des hommes qui ont introduit la culture du whisky à l’époque ». L’Islam est la religion officielle de la Malaisie. Les musulmans représentent environ 60 % de la population. La consommation d’alcool est interdite uniquement pour les musulmans en Malaisie.
Le Venezuela veut créer une « équipe de surveillance » sur les réseaux sociaux pour les élections
Alors que les campagnes électorales régionales et municipales ont débuté depuis trois semaines au Venezuela, le ministre de la Communication a envisagé de créer une « équipe de surveillance » des réseaux sociaux pour les élections. Le président du Conseil national électoral « invite les sociétés de médias sociaux à maintenir un équilibre dans l’information, afin d’offrir une couverture égale et un traitement similaire des messages provenant des candidats et de leurs organisations ». Ils n’ont pas donné plus de détails opérationnels. La liberté d’expression au Venezuela est l’une des plus restrictives au monde. Le Venezuela n’obtient qu’un score de 28⁄100 dans le rapport Liberté sur Internet et le pays est classé 148⁄180 dans l’indice mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières. Les élections vénézuéliennes seront scrutées à la loupe alors que la dictature recevra des observateurs internationaux de l’Union européenne et d’une organisation américaine pour surveiller les élections pour la première fois depuis des années.