La FIFA a suspendu le Zimbabwe et le Kenya en raison de l’ingérence du gouvernement dans les instances nationales de football.
Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a annoncé le 24 février que le Zimbabwe et le Kenya étaient suspendus des compétitions internationales.
L’instance dirigeante internationale du football a justifié cette décision par l’ingérence des gouvernements dans le fonctionnement de leurs instances nationales de football.
En raison de ces interdictions, les équipes nationales et les clubs du Zimbabwe et du Kenya ne peuvent participer à aucune compétition internationale. Les fonds en provenance de la FIFA sont également coupés.
Le gouvernement du Zimbabwe, par l’intermédiaire de sa commission des sports et des loisirs, a refusé de céder le contrôle de la Zimbabwe Football Association et de la direction de la fédération. Le Zimbabwe a démis de leurs fonctions les responsables de la ZIFA en novembre sur la base d’allégations de corruption et de harcèlement sexuel. Début janvier, l’instance mondiale du football a ordonné au Zimbabwe de réintégrer ses responsables du football.
Toutefois, elle a retardé toute les actions, ce qui a permis à l’équipe nationale masculine de participer à la Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun en janvier et février. Le Zimbabwe, 121e meilleure équipe au classement de la FIFA, a terminé à la dernière place de la phase de poules à quatre équipes.
Le Kenya a été banni après que son ministère des sports a également démis les dirigeants de la fédération de football et les a accusés de corruption. Le président de la fédération kényane de football, Nick Mwendwa, fait l’objet d’accusations criminelles.
L’équipe nationale féminine du Kenya avait déjà été exclue des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations en raison de la crise au sein de la fédération.
Les interdictions imposées aux deux nations africaines seront levées si leurs gouvernements permettent aux fédérations de fonctionner à nouveau normalement.