Le père Antonios Papanikolaou, fondateur d’une organisation caritative reconnue en Grèce, a été accusé par deux mineurs d’indécence sexuelle. Une lettre a fuité, prétendument écrite par l’un des mineurs, affirmant que les accusations étaient fausses. La mère du garçon de 16 ans a déclaré que cette lettre était fausse, de même que sa propre signature qui y apparaissait.
L’ONG grecque « Arche du monde » (Kivotos Tou Kosmou) a fait l’objet de plusieurs accusations graves l’année dernière. Mercredi, l’organisation a été accusée par la mère d’un garçon de 16 ans d’avoir falsifié une lettre dans laquelle le mineur annulait ses accusations d’indécence sexuelle envers Antonios Papanikolaou. La mère affirme que la lettre est « fausse », de même que sa propre signature et celle de son fils qui figurent sur la lettre.
L’Arche du monde est une organisation respectée pour son action caritative en Grèce. L’Arche du monde a d’ailleurs été récompensée à deux reprises, en 2003 et en 2005, comme l’une des meilleures organisations de protection de l’enfance par l’exécutif grec.
Les allégations d’indécence sexuelle ont été portées contre le père Antonios Papanikolaou, fondateur de l’organisation. L’association fut fondée en 1998 pour « s’occuper des mères et de leurs enfants, dont la plupart sont sans abri, abandonnés, sans nourriture, et sans soins médicaux ». Les plaintes contre l’ONG sont apparues pour la première fois en novembre 2022 et ont été transmises au bureau du procureur d’Athènes. Le procès a été fixé à décembre 2023 devant le tribunal correctionnel d’Athènes, car deux garçons âgés de 16 et 19 ans accusent le fondateur d’attentat à la pudeur.
Il y a deux jours, il avait été rapporté que le garçon de 16 ans était revenu sur ses déclarations contre le fondateur. Une lettre écrite par le garçon fut publiée par un média grec, dans laquelle il admet que ses accusations étaient fausses et qu’il a été convaincu d’accuser le fondateur pour nuire à sa réputation. La lettre portait la signature du garçon et de la mère. Mais l’avocat de la famille s’est exprimé en leur nom, affirmant que ni le garçon ni sa mère n’avaient écrit de lettre. La mère de l’enfant a réitéré cette affirmation.
D’autres membres de l’organisation ont été accusés de crimes. Ils ont été accusés de lésions corporelles, d’emprisonnement et de travail forcé. Des plaintes sur des malversations financières ont également été déposées contre l’organisation, notamment pour du blanchiment d’argent.
