Le président brésilien Jair Bolsonaro a passé deux jours à l’hôpital à cause d’une crevette qu’il a avalée mais qu’il n’a pas mâchée, selon lui et son médecin. M. Bolsonaro avait été poignardé à l’abdomen en 2018.

Le 6 janvier, le président brésilien Jair Bolsonaro est sorti de l’hôpital, deux jours après avoir été admis pour une obstruction intestinale.
Les médecins ont inséré une sonde nasogastrique et envisagé une intervention chirurgicale, mais l’occlusion a été résorbée mardi. Jair Bolsonaro se portait bien en suivant un régime à base de liquides et les médecins ont fini par retirer la sonde nasogastrique.
Le médecin du président, Antonio Macedo, a déclaré aux journalistes qu’il est prêt à travailler, ajoutant qu’il suivra un régime spécial pendant le week-end et ne pourra pas pratiquer d’activités physiques intenses.
« Le ragoût de poisson contenait quelques crevettes. J’ai mangé le poisson et avalé la crevette », a déclaré Bolsonaro tout sourire devant les caméras. Le médecin a confirmé que « la crevette n’a pas été mâchée » avant d’ajouter qu’il conseillait de mâcher au moins 15 fois chaque bouchée.
Il avait commencé à se sentir mal dimanche après le déjeuner, alors qu’il s’agissait de sa deuxième hospitalisation « avec les mêmes symptômes » en quelques mois. En juillet 2021, il avait été emmené dans le même hôpital pour une occlusion intestinale après avoir souffert d’un hoquet chronique.
Jair Bolsonaro poignardé pendant sa campagne en 2018
L’épisode de la crevette est la dernière complication de santé de Bolsonaro suite à un coup de couteau en 2018. Le président a subi plusieurs opérations chirurgicales urgentes depuis qu’il a été poignardé lors d’un événement de campagne en septembre 2018.
Il passait ses vacances dans l’État de Santa Catarina, dans le sud du Brésil, lorsqu’il a été emmené d’urgence dans un hôpital de São Paulo le lundi matin après avoir souffert de douleurs abdominales.
M. Bolsonaro, qui est au pouvoir depuis 2019 et prévoit de se représenter aux élections présidentielles en octobre, a déclaré qu’il maintiendrait son agenda habituel.
Selon le médecin de Bolsonaro, qui le suit depuis le coup de couteau, le président pourrait connaître une nouvelle obstruction intestinale à l’avenir.