KFC Kenya a déclaré que ses restaurants étaient à court de frites en ce moment, l’expliquant par les problèmes de livraison dus à la pandémie de Covid-19.
Les restaurants KFC ne sont pas en mesure de vendre des frites à leurs clients depuis le début de l’année 2022.
« Vous avez aimé nos frites un peu trop, et nous sommes à court. Désolé ! Notre équipe travaille dur pour résoudre ce problème », a posté KFC sur ses réseaux sociaux le 3 janvier.
En attendant, KFC propose de remplacer les frites manquantes par un morceau de poulet, du coleslaw, une boisson ou de l’ugali, un plat typique de farine cuite.
L’augmentation des commandes pendant les festivités de décembre, comme Noël et le Nouvel An, a entraîné une pénurie importante de ses stocks de pommes de terre, a expliqué l’entreprise.
KFC importe ses pommes de terre pour ses franchises du Kenya
KFC opère au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie via des franchises gérées par Kuku Foods. Et selon Jacques Theunissen, PDG de Kuku Foods, la pénurie « est liée aux retards du transport maritime dus à la situation de Covid. Les bateaux ont été retardés depuis plus d’un mois maintenant, mais nous travaillons dur pour rétablir la situation alors que les premiers conteneurs arrivent au port », rapporte-t-il à Business Daily Africa.
Les livraisons et la demande ont été fortement affectées par la pandémie de Covid-19, provoquant plusieurs pénuries d’approvisionnement au niveau mondial.
En fait, KFC importe ses pommes de terre malgré les 1,86 million de tonnes produites au Kenya en 2020 selon les données de la FAO. Ces dernières années, le Kenya est environ le 34ème producteur mondial de pommes de terre. Mais la production est fragmentée dans de petites exploitations située dans les hauts plateaux.
Sur les réseaux sociaux, certains se sont plaints que KFC n’achète pas de pommes de terre locales et ont lancé un fil de discussion avec le hashtag #boycottKFC sur Twitter.
« La raison pour laquelle nous ne pouvons pas acheter localement pour le moment est que tous les fournisseurs doivent être validés selon le processus d’assurance qualité au niveau monde et nous ne pouvons pas contourner cela, même si nous en manquons, afin de garantir que notre nourriture soit propre à la consommation pour nos clients », a ajouté Jacques Theunissen.
Le PDG du Conseil national de la pomme de terre du Kenya encourage KFC à travailler avec lui pour que les agriculteurs kényans puissent fournir des pommes de terre au géant américain de la restauration rapide. « Avec des dispositions et une planification appropriées, toutes les variétés peuvent être introduites au Kenya. Nous sommes prêts à les soutenir et à introduire les variétés qu’ils souhaitent », a‑t-il déclaré à The Standard.
KFC a ouvert ses portes au Kenya en 2011 et compte actuellement une quarantaine de restaurants dans le pays, principalement situés à Nairobi, la capitale du pays.