Après de nombreux mois de délibérations, le Conseil international de cricket (ICC) a pris la décision controversée d’interdire aux femmes transgenres de jouer au cricket féminin international. L’ICC a invoqué l’intégrité des matchs féminins et la sécurité des joueuses pour justifier cette interdiction. Cette interdiction s’applique aux matchs internationaux, mais les équipes nationales pourront mettre en œuvre leurs propres politiques.
Le Conseil international du cricket (ICC) a déclaré le 21 novembre avoir pris la décision d’interdire les femmes transgenres des compétitions féminines internationales à la suite d’un examen scientifique approfondi et d’une consultation de neuf mois, affirmant que l’objectif est de protéger l’intégrité du cricket féminin international et d’assurer la sécurité des joueuses.
Cette nouvelle interdiction signifie que toute joueuse de cricket transgenre ayant vécu une forme quelconque de puberté masculine ne pourra pas participer aux compétitions féminines internationales, et ce indépendamment des opérations chirurgicales, des hormones ou des traitements de réaffectation de genre que la personne a pu subir. Les règlements précédents de l’ICC autorisaient une participation sur la base d’un taux de testostérone réduit.
Le cricket est un sport principalement populaire dans des pays tels que l’Inde, le Pakistan, le Sri Lanka, le Bangladesh, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud, pour n’en citer que quelques-uns. Le cricket est le deuxième sport le plus regardé au monde après le football.
La question des athlètes transgenres et de leur participation fait l’object de débats au sein des différents comités sportifs dans le monde. Les réglementations varient selon les pays et les sports, mais la question des femmes transgenres dans le sport est particulièrement contestée, souvent en raison des avantages hormonaux et de la force que les personnes nées biologiquement hommes peuvent avoir par rapport à celles nées biologiquement femmes.
Le directeur général de l’ICC, Geoff Allardice, a déclaré que « l’inclusion est incroyablement importante pour nous en tant que sport, mais notre priorité était de protéger l’intégrité du sport féminin international et la sécurité des joueuses ».
Cette nouvelle réglementation intervient deux mois seulement après que Danielle McGahey, joueuse de cricket d’origine australienne de l’équipe nationale du Canada, a suscité la polémique en devenant la première joueuse de cricket transgenre à prendre part à un match international officiel lors d’un match féminin de T20 contre le Brésil.
L’interdiction, qui a été guidée par le comité médical consultatif de l’ICC, ne s’applique qu’au cricket féminin international. Chaque pays sera autorisé à appliquer sa propre politique à ses équipes et aux compétitions nationales.
The new ban, which was led by the ICC medical advisory committee, applies solely to international women’s cricket. Individual countries will be allowed to have their own policies for their teams and domestic games.
Le England and Wales Cricket Board a déclaré qu’il examinera les conséquences des nouvelles règles de l’ICC sur sa propre politique. Un porte-parole a déclaré que « nous continuons d’étudier notre position sur les questions transgenre, de l’inclusivité, de la sécurité et de l’équité, et nous prendrons en compte ces nouvelles règles de l’ICC dans le cadre de ce travail ».
Le cricket rejoint ainsi d’autres sports féminins, dont l’athlétisme, la natation, le cyclisme et le rugby, qui ont décidé au cours des 18 derniers mois que les femmes transgenres ayant vécu une puberté masculine ne devaient pas concourir avec celles qui sont nées biologiquement femmes.
Ce règlement fera l’objet d’un nouvel examen dans deux ans.