Twitter a intenté une action en justice contre la loi allemande contre les discours de haine parce qu’il craint qu’on lui demande de partager les données personnelles des utilisateurs sans qu’il n’y ait quoi que ce soit d’illégal.
Twitter a intenté une action en justice devant le tribunal administratif de Cologne contre les règles de modération en ligne qui entrent en vigueur en Allemagne le 1er février.
La loi allemande contre le discours haineux oblige les réseaux sociaux à supprimer rapidement les contenus criminels et à signaler toute infraction aux autorités.
Avec la réglementation votée en 2018, les plateformes sont responsables de la suppression des « contenus toxiques ».
Mais Twitter conteste une disposition de la loi car il affirme qu’elle exige de partager de manière proactive les données personnelles des utilisateurs aux forces de l’ordre même lorsqu’il n’y a pas de comportement illégal ou de crime commis.
« Nous sommes préoccupés par le fait que la loi prévoit un empiètement important sur les droits fondamentaux des citoyens », a déclaré un porte-parole de Twitter.
Facebook et Google ont également déposé des poursuites similaires contre la loi allemande au cours de l’été.
En Inde, WhatsApp a intenté un procès en mai dernier devant la Haute Cour de Delhi parce que le gouvernement a demandé à pouvoir identifier la source des messages viraux, ce que la société a considéré comme une violation de la vie privée des utilisateurs.
En novembre, l’Australie a déclaré qu’elle voulait rendre Twitter, Facebook et autres plateformes responsables si elles ne divulguaient pas l’identité des utilisateurs à l’origine de contenus malveillants.