En Roumanie, une banque a accepté des centaines de faux billets. Le distributeur automatique n’a pas détecté que les billets déposés étaient des faux.

Le 3 mai, les autorités roumaines ont procédé à quatre perquisitions à Bucarest dans le cadre d’une affaire liée à des délits de mise en circulation de fausse monnaie, de fraude et de constitution d’un groupe criminel organisé.
Les enquêtes ont révélé qu’une banque avait été escroquée d’environ 240 000 euros en y déposant 486 faux billets de 500 euros dans des distributeurs automatiques pendant trois jours en novembre. Seuls six de ces billets ont été détectés comme contrefaits par les machines. Tous les autres billets ont été acceptés.
En plus de pouvoir retirer de l’argent, de nombreux guichets automatiques multifonctions en Roumanie acceptent désormais les dépôts d’espèces automatiques en lei, en euros ou en dollars qui sont ensuite crédités sur un compte bancaire. Et bien que la monnaie roumaine ne soit pas l’euro, de nombreux distributeurs automatiques de billets dans le pays permettent également de retirer des espèces en euros.
« Les billets font partie d’un type de contrefaçon très dangereux, connu dans toute l’Europe à la fois pour la haute qualité des contrefaçons et pour le fait qu’elles sont impossibles à détecter à l’œil nu », selon le communiqué de la police roumaine.
Deux personnes seront auditionnées au siège de la Direction des enquêtes sur la criminalité organisée et le terrorisme (DIICOT) dans le cadre des investigations.