Une banque roumaine escroquée par des centaines de faux billets

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3 mai 2023

En Roumanie, une banque a accepté des centaines de faux billets. Le distributeur automatique n’a pas détecté que les billets déposés étaient des faux.

distributeur de billet
Illustration | © Peggy Lachmann-Anke

Le 3 mai, les autorités roumaines ont procédé à quatre perquisitions à Bucarest dans le cadre d’une affaire liée à des délits de mise en circulation de fausse monnaie, de fraude et de constitution d’un groupe criminel organisé.

Les enquêtes ont révélé qu’une banque avait été escroquée d’environ 240 000 euros en y déposant 486 faux billets de 500 euros dans des distributeurs automatiques pendant trois jours en novembre. Seuls six de ces billets ont été détectés comme contrefaits par les machines. Tous les autres billets ont été acceptés.

En plus de pouvoir retirer de l’argent, de nombreux guichets automatiques multifonctions en Roumanie acceptent désormais les dépôts d’espèces automatiques en lei, en euros ou en dollars qui sont ensuite crédités sur un compte bancaire. Et bien que la monnaie roumaine ne soit pas l’euro, de nombreux distributeurs automatiques de billets dans le pays permettent également de retirer des espèces en euros.

« Les billets font partie d’un type de contrefaçon très dangereux, connu dans toute l’Europe à la fois pour la haute qualité des contrefaçons et pour le fait qu’elles sont impossibles à détecter à l’œil nu », selon le communiqué de la police roumaine.

Deux personnes seront auditionnées au siège de la Direction des enquêtes sur la criminalité organisée et le terrorisme (DIICOT) dans le cadre des investigations.

Clément Vérité

Clément est le rédacteur en chef et fondateur de Newsendip.

Il a démarré dans l'univers des médias en tant que correspondant à 16 ans pour un journal local après l'école et ne l'a jamais quitté depuis. Il a ensuite pu travailler pendant 7 ans au New York Times, notamment en tant que data analyst. Il est titulaire d'un Master en management en France et d'un Master of Arts au Royaume-Uni en stratégie marketing et communication internationale. Il a vécu en France, au Royaume-Uni et en Italie.